La station d'Avoriaz

Avoriaz l'avant-gardiste, histoire de la station. 

Avoriaz, station d’altitude, est appréciée pour être entièrement piétonne l’hiver. 
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L'histoire d'Avoriaz - La création d'Avoriaz dans les années 60

Avoriaz, station d’altitude, est appréciée pour être entièrement piétonne l’hiver. À l'origine, Avoriaz - appelé alors « Avorea » - ne comptait que quelques chalets que les habitants de la vallée de Morzine occupaient aux beaux jours alors qu'ils gagnaient les alpages avec leurs troupeaux.  En hiver, hommes et bêtes regagnaient la vallée et le hameau était désert. Après l’équipement des montagnes du Pléney, de Nyon et de Chamossière, Morzine cherche à se développer plus en altitude. C’est le site du plateau d’Avorea, bordé de falaises, qui est retenu. A partir de 1960, Avoriaz sort de terre ex nihilo ; un projet qualifié de véritable « épopée moderne » et porté par trois « mousquetaires », Jean Vuarnet, Jacques Labro et Gérard Brémont. Cette station au concept novateur, le « ski urbain », où les pistes se prolongent par des rues enneigées pour regagner habitations et commerces, émerge d’un chantier titanesque. Visionnaire et pionnière en termes de développement durable, elle se fait connaître par le biais du Festival du Film Fantastique lancé en 1973.

Les trois mousquetaires d'Avoriaz : Jean Vuarnet, Gérard Bremont et Jacques Labro

Si Jean Vuarnet avait su déceler le potentiel d'Avoriaz, il lui fallait ériger cette nouvelle station. Sa route allait croiser celle de Gérard Brémont, un promoteur qui deviendra, grâce à Avoriaz, le P-DG du groupe Pierre & Vacances. Jacques Labro, alors jeune architecte, allait bientôt rejoindre le projet. De l'audace de ces 3 hommes allait naître une station tout à fait singulière. Tout d'abord, elle se démarquerait par sa conception en étant entièrement piétonne. Ensuite, elle innoverait dans la mise en œuvre avec une architecture mimétique pour s'intégrer dans l'espace minéral environnant dont elle emprunte les formes et les tonalités. A Noël 1966, la station ouvre ses portes aux premiers vacanciers.

Une notoriété acquise grâce au festival du film fantastique

Maintenant que la station existe, il faut la faire connaître. Pour lui donner accès aux médias, on y créera le festival du film fantastique qui deviendra, après Cannes, le 2ème rendez-vous du cinéma en France. L'évènement durera de 1973 à 1993 et accueillera nombre de réalisateurs et de stars, dont Steven Spielberg et Luc Besson.

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Avoriaz, une prolongation naturelle de Morzine vers les Portes du Soleil

Les deux stations situées sur la commune de Morzine et reliées par leur domaine skiable se complètent à merveille. L’une nichée dans une vallée autour d’un village au charme authentique, peuplée de chalets savoyards ; l’autre à l’aplomb d’une falaise, calme station piétonne aux immeubles avant-gardistes. Et toutes deux ouvertes au tourisme, -Morzine plus hôtelière, Avoriaz plus locative-, proposant des solutions d’hébergement pour tous et tous les goûts. Stations de première et de troisième générations, elles ont fondé leur réputation sur l’excellence de leurs pistes et de leurs infrastructures.

Deux identités culturelles propres : l'une animée par la vie d'un village, l'autre baignée par la tranquillité d'une station piétonne ;

Des situations géographiques privilégiées : l'une nichée dans la paume de la montagne, l'autre érigée à l'aplomb d'une falaise ;

... cette étonnante diversité pour un même site touristique offre à chacun la possibilité de composer les vacances dont il rêve.

 Laisser vous séduire par ces 2 personnalités :

  • Morzine, l'authentique, qui a su s'adapter aux exigences du tourisme en préservant son charme et ses traditions.
  • Avoriaz, la visionnaire, aujourd'hui station pionnière du développement durable dans les Alpes.
Le Palmarès du Festival
 

Les Grands Prix du Festival
1973 : Duel de Steven Spielberg
1974 : Soleil vert (Soylent Green) de Richard Fleischer
1975 : Phantom of the Paradise de Brian De Palma
1976 : Non décerné
1977 : Carrie au bal du diable (Carrie) de Brian De Palma
1978 : Le Cercle infernal (Full Circle) de Richard Loncraine
1979 : Patrick de Richard Franklin
1980 : C'était demain (Time After Time) de Nicholas Meyer
1981 : Elephant Man (The Elephant Man) de David Lynch
1982 : Mad Max 2 de George Miller
1983 : Dark Crystal de Jim Henson et Frank Oz
1984 : l'Ascenseur (De Lift) de Dick Maas
1985 : Terminator (The Terminator) de James Cameron
1986 : Dream Lover de Alan J. Pakula
1987 : Blue Velvet de David Lynch
1988 : Hidden de Jack Sholder
1989 : Faux-semblants (Dead Ringers) de David Cronenberg
1990 : Lectures diaboliques (I, Madman) de Tibor Takacs
1991 : Les Contes de la nuit noire (Tales from the Dark Side) de John Harrison
1992 : l'Évasion du cinéma liberté (Ucieczka z kina 'Wolnosc') de Wojciech Marczewski
1993 : Braindead de Peter Jackson

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